j ec ris ds mes moment de tenebres
Lorsque les gens me regardent,
Ils voient un angélique visage,
Ils ne prennent jamais garde,
Face à la dite "petite fille sage".
Quelles seraient leurs impressions,
S'ils comprenaient mes visions,
Pourraient ils me faire souffrir?
S'ils comprenaient mes désirs..
Debout dans la rue,seule et captive
De mon sort et de ma destinée illusion
De mon desordre émotionnel,je ravive
De mes yeux la pureté du ma définition.
Assise sur un banc,seule et pensive,
J'observe la nature et sa future mort.
Comptemplant ma vie d'éternelle captive,
Je prie pour être moi-même,sans tort.
Allongée sur un trottoir noir et humide,
Me prenant pour une mendiante on me jette
De l'argent accompagné de regard perfide.
La communauté me valorise telle une dette.
Puis, un homme d'une froideur intense,
Vers moi,la petite fille sage s'avance.
M'exposant des faits tant machiavéliques,
Avec une belle fin l'oubli des critiques.
M'offrant des drogues au gout de velours,
M'offrant une ame sans fait a accomplir,
M'offrant une vie sans question ni détour,
M'offrant un lieu a l'abcence de souffrir.
En acceptant ces alléchantes avances,
J'obtins de meme,la pire dépendance.
N'ayant point de conscience,que du refus,
Mes parents furieux,plein de courroux,
Face a mes insultes,ils m'offrient a la rue.
Seule ma drogue,dependance, sans aucun sou.
Mon pseudo ami si je peux dire en fait,
Me recueillit et il devint mon proxénète,
Utilisant mon corps pour me procurer,
La drogue pour l'ame et la survie,
Me prostituant,en comblant leurs envies,
J'offrais au monde ce qu'il voulait.
Du moins,c'est ce que je pensais.
Alors que j'atteignis mes vingts années,
Après trois ans a l'ultime service,
De la corruption du sexe et du vice,
De la bestialité,e voulu enfin m'arreter.
L'homme de froideur refusa,il m'attrappa,
Devant les yeux de mes soeurs,il me viola.
Caressant mon corps de ses mains d'une saleté
Si repoussante,me faisantsi haut hurler.
Douleur intense,cruauté,il me frappait.
Je compris: sur la domination,tout est basé.
Je servis ainsi d'exemple pour toutes,
Proxénètisme,on ne sort jamais de la route.
Un jour où aucun client ne se présenta,
Je pris mon courage et ma discrétion,
Direction le plus proche commisariat.
Je déposais plainte,demandais protection.
Les agents me demandèrent d'attendre,
De revenir lorsqu'ils pourraient me prendre.
L'heure n'était pas la bonne,ils avaient
Des choses PLUS importantes a regler.
Une fois de plus,la preuve se représenta,
On ne compte sur personne,que sur soi.
Mon acte ne fut pas le moins indolore,
L'une des filles me denonça au chef,
Il me punit de nombreux coups au corps,
Puis je m'évanouis a l'un des plus brefs.
Ils me laissèrent agoniser et mourir,
M'emmener à l'hopital aurait pu les trahir,
Révéler leur identité à l'administration,
Jusqu'a la fin,ils vivront de corruption.
J'avais cherché le mieux, j'ai trouvé pire.
Certains d'entre nous sont nés pour souffrir.